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Alors que s’effectuait notre premier passage de relais, nous avons eu à nous positionner sur un groupement d’achat d’énergie.

Conseil municipal du 4 Mai 2015

mardi 5 mai 2015

Nous avons porté notre questionnement sur l’abandon de notre pouvoir de choisir un aménagement du territoire par les énergies que nous consommons, en intégrant un groupement d’achat gaz/électricité qui a pour seul but de négocier de plus bas prix. Ceci alors que la ville d’Auch communique sur sa préparation de la transition énergétique !

La majorité socialiste nous a répondu que ce groupement aura un cahier des charges qui permettra d’inclure comme critère un pourcentage d’électricité verte.

On nous propose de voter aujourd’hui sans connaître ce pourcentage, on ne pourra donc plus refuser ce groupement si le pourcentage est insignifiant. De plus, aujourd’hui le nucléaire est vendu comme énergie décarbonée, l’électricité verte [1] du marché a très rarement du sens. Nous avons donc voté contre, contrairement à EELV qui continue de s’opposer verbalement et de voter pour.

Et nous continuerons de militer pour un développement de la production d’énergie locale, notamment photovoltaïque avec la toiture du Mouzon comme lieu excellent pour commencer.


Le passage de relais prévu dans notre protocole des élections de Mars 2014 s’est donc effectué à ce Conseil Municipal. José Jorge, second de la liste a pris le relais de Joëlle Reynaud pour un an, avant de le passer à son tour.

Nous sommes sans nouvelles de la possibilité de siéger à l’intercommunalité Grand Auch, étant donné que José n’est pas prêt à changer de sexe pour ce faire.


[1Point de vigilance sur l’électricité verte : pour vendre de l’électricité "verte", un fournisseur n’est pas obligé de la produire lui-même (ce qui garantit un certain caractère local ou national). Il peut se contenter de produire de l’électricité classique et d’acheter des "garanties d’origine" (ex-"certificats verts") à un producteur d’ENR. Il y a un marché européen de ces garanties, la Norvège (100 % hydraulique) l’abonde pas mal notamment. Si le fournisseur propose seulement de l’électricité certifiée (majorité des fournisseurs mis à part Enercoop et quelques rares autres), notre argent finance bien des ENR quelque part (via l’achat des garanties) mais pas forcément en local où la production peut rester relativement sale.
Par contre, le nucléaire est exclu de ces certificats verts.
Les garanties d’origines sont instituées par une directive européenne. Elles couvrent les énergies produites "à partir de sources non fossiles renouvelables, à savoir : énergie éolienne, solaire, aérothermique, géothermique, hydrothermique, marine et hydroélectrique, biomasse, gaz de décharge, gaz des stations d’épuration d’eaux usées et biogaz ;"
En France, c’est Powernext qui gère le registre des certificats depuis 2013.