# AU SECOURS : ILS ONT CLONÉ LE PREFET DU GERS !

LES RÉSULTATS DE L’ÉTUDE DE L’ARS SUR LA POLLUTION LIÉE AUX ANCIENS SITES MINIERS DES CÉVENNES VIENNENT DE SORTIR : 22 % DES RIVERAINS PRÉSENTENT DES TAUX D’ARSENIC ANORMALEMENT ÉLEVÉS.
Le suivi de l’état de santé des personnes incluse dans l’étude n’est pas prévu et le préfet du Gard n’a annoncé aucune mesure de gestion des risques.
L’agence nationale de santé publique a mesuré parmi les résidents de cinq communes du Gard autour des anciens sites miniers de Carnoulès et de la Croix de Pallières, fermés respectivement en 1955 1971, l’imprégnation au plomb, à l’arsenic et au cadmium chez 651 volontaires et a retrouvé des taux élevés en arsenic chez 22 % des participants et en cadmium chez 13 % d’entre eux.
On rappelle que l’arsenic a des effets cancérigènes (peau, vessie, poumon) et d’autres non cancérigènes sur la peau ainsi qu’une influence sur des maladies telles que le diabète et l’HTA. Le cadmium est également classée parmi les cancérogènes ; ce métal est également néphrotoxique et peut induire des atteintes osseuses et pulmonaires.
Le suivi de l’état de santé des personnes incluse dans l’étude n’est pas prévu et l’ARS de préciser que "ce n’est pas parce qu’on est plus imprégné que la population générale que l’on va développer une maladie."
Certes, et le meilleur moyen de ne pas trouver de maladie, c’est encore de ne pas la chercher.
Le préfet du Gard, Didier Lauga, n’a annoncé aucune mesure de gestion des risques lors de la conférence de presse.
Tout va bien, dormez tranquilles braves gens.