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NOUS AVONS INTERPELLÉ F. MONTAUGÉ LORS DU CONSEIL D’AGGLOMÉRATION DU 24 MARS À PROPOS DU REJET LE 12 MARS D’UN LIQUIDE NOIRÂTRE DANS LE GERS PAR L’USINE DE TRAITEMENT DE L’EAU POTABLE D’AUCH.

vendredi 24 mars 2017

Or cette trace correspond bien à un rejet de charbon actif introduit depuis que l’usine a été considérée comme obsolète en 2012, permettant la prolongation de son activité par arrêté préfectoral jusqu’en avril 2018. Ce charbon actif permettait ainsi l’adsorption de substances toxiques qui rendaient nécessaires la construction d’une nouvelle usine. DANS CES CONDITIONS, LES EXPLICATIONS DE LA MAIRIE, certifiant qu’il s’agit d’une trace sans risque relevant d’un fonctionnement classique, POSENT PLUS DE QUESTIONS QU’ELLES N’APPORTENT DE REPONSES. En effet, on peut se demander :
1- Comment le charbon actif adsorbeur de toxiques n’est pas lui-même toxique ?
2- Pourquoi ne s’agit-il pas d’une pollution de la rivière alors que tout rejet de produit dans une rivière qu’il soit toxique ou non constitue un déchet au sens du livre 5 du code de l’environnement et qu’un déchet ne peut être abandonné dans un milieu naturel ?
3- En quoi une procédure dégradée en attente de la construction d’une nouvelle usine peut être considérée comme un fonctionnement classique ?
4- Pourquoi n’avons-nous pas plus d’informations concernant la construction de cette usine qui devrait être terminée dans un an ?
RÉPONSE DE MONTAUGÉ AND CO : dormez, braves gens, ce n’est pas toxique puisque l’ARS le dit - sans effectuer d’analyse, bien sûr-. La preuve que ce n’est pas toxique ? Il y a plusieurs rejets par an ! A force de prendre les citoyens pour des abrutis, ça va finir par se voir...